Depuis que je me suis planté, je cogite sérieusement sur deux systèmes qui permettraient de remonter à bord d'un SOT en situation difficile, même pour une personne relativement épuisée.

L'un se sert d'une sorte d'une micro échelle qui passe en appuis dans un étrier pendant à l'opposé: Ça ne stabilise pas le kayak mais ça devrait permettre de remonter très facilement à bord ...du moins je le pense, dans la mesure ou le poussée que vous appliquez sur un coté génère une traction sur le coté opposé.

C’est une dame d'un certain âge qui a arrêter le kayak de mer, qui m'en a, en parti donné l'idée: Elle se servait d'une sorte d'échelle, en vieillissant elle rencontrait des difficultés pour remonter à bord.
Je pense lui demander des précisions la prochaine fois que je la verrai à la piscine.

L'autre ressemble comme un frère au Padlle Float: le flotteur de pagaie serait en mousse stile planche de piscine enveloppée comme dans une housse de coussin très serré, la pelle de pagaie s'enfilerait dedans, et un système de scratch, le fixerait au collet de cette pelle.

Reste a définir si la fixation de la pagaie au kayak se fera façon « bricolo »: Petits bouts fixés aux pontet existants...

Ou à la fabrication du kayak, deux bretelles caoutchoutées serviraient a fixer d'une manière rapide la pagaie au kayak, façon "Padle Flot ," créant en somme une sorte de pirogue à balancier, créant une stabilité,et un appuis solide, facilitant la remontée.

Je suis en train de mettre au propre, quelques dessins ….Un dessin parle toujours mieux qu’un long récit…

Il ne me restera plus qu’à les numériser, pour vous les passer au prochain post.

Au vu des dessins, si vous avez des idées pour apporter une amélioration, ne vous gênez surtout pas !

Alain.

Voici les dessins promis.

Premier système de remontée:

Le premier élément est un bout, avec une barre rigide au bout, un peu comme un étier où une balancelle, fixé sur un coté du kayak.

Le second élément, une petite échelle de corde, que l'on fait passer, en appui à l'intérieur du premier.

Lorsque on applique une pression en montant, la partie supérieur de l'échelle coulisse dans l'étrier, reporte une grande partie de cette pression sur l'autre coté, évitant ainsi le basculement du kayak...

Il est évident que si la barre de l’étier est composée d’un axe autour duquel pivote un cylindre, la transmission de charge ne se fera que mieux…

Pour chaque kayak ,il faudra évidemment faire des essais pour définir les proportion de l'échelle, et la longueur de sa partie supérieur exempte de barreaux, celle ci devra êtres assez longue pour permettre de passer dans l'étrier et tomber à l'aplomb de la fixation de celui ci(coté opposé)..

Il faudra donc adapter les mesure des différents éléments en fonction de la" hauteur" sur l'eau, et de la largeur de chaque kayak...

L'idéal serait que l'échelle soit le moins encombrante possible, et fixée à demeure sur le côté du kayak, dans une petite pochette fermée par un scratch, donc très facile à ouvrir, et a mettre en oeuvre.


Second système de remontée, est copié sur le principe du Padlle Float:

Une plaque de matière flottant est emprisonnée très serrée dans une housse, sur cette housse est cousue une petite poche aux dimensions de la pelle de pagaie, et comme le dit Ailly, une fixation à double recouvrement de "scratch" fixe la pelle à la plaque ...

Après il y à la système "bricolo":
Deux petit "bouts" attachés de part et d'autre du kayak, sur les pontets ou fixations existantes, sont attachés au niveau des pieds du kayakiste de préférence.

Ce qui fait qu'en fixant la pelle de la pagaie contre la kayak d'un coté, l'autre pelle augmentée de la surface du "Padlle Float",et très éloignée joue le rôle de balancier comme sur une pirogue, et facilite la remontée...

Il serait évidemment préférable, que les fixations pour la pagaie soient prévues dès la conception:
Deux insères assez rapprochés de chaque coté, une bande en caoutchouc armée d'une tresse métallique fixée pivotante à un bout et ayant un oeillet et une molette imperdable à l'autre, ce qui permettraient de fixer rapidement la pagaie, une fois tombé dans l'eau...

Voilà où j'en suis dans mes "élucubrations".

Alain.

pour un SOT cela me parait très compliqué et charger une peu plus le kayak

la 1ere solution je pense quelle ne peut pas fonctionner

la difficulté et le temps pour la mettre en place
remonter que d'un seul coté
et surtout place le bonhomme très verticalement devant le kayak alors que pour remonter il faut qu'il soit le plus proche de l'horizontal


le paddle float lui est connu mais prolonge le temps a l'eau pendant sa mise en place

je pense que la solution la plus realiste c'est la remontée sans assistance

elle demande un apprentissage
elle doit se faire de manière méthodique
apres le plouf
reprendre contact avec le kayak
ne pas chercher à partir à la nage récupérer du matériel ( imperatif ) l'énergie doit être consacrée à la remontée
orienter le kayak face aux vagues pour transformer le roulis en tangage ( c'est peut être le point le plus important )
le retourner si besoin
faire le ménage sur le kayak pagaie canne etc
faire le ménage sur le bonhomme ( resserrer le gilet; supprimer les bouts qui peuvent gêner ( apn ciseaux)
remonter le ventre sur le milieu du kayak avec une main de chaque coté en essayant d'avoir un mouvement continu avec l'aide de battement de jambe façon dauphin jambes serrées pour plus d'efficacité
à la fin du mouvement le torse doit dépasser de l'autre coté
retournement c'est le moment critique qu'il ne faut pas éterniser le corps a plat sur le dos sur le kayak est sensible au roulis qui peuvent provoquer un nouveau basculement
redressement avec jambes dans l'eau et positionnement du popotin au centre du kayak ( recentrage du centre de gravité )
rotation
c'est fini

il est important de bien mémoriser la suite de mouvent a faire pour les accomplir dans le bon ordre

Salut Alain,

Comme Jean Yves, je pense que tu fais fausse route. Un des avantages des SOT est de pouvoir remonter en qq dizaines de secondes sur son kayak sans equipement a monter ect... Et pouvoir remonter sur son kayak rapidement, c'est certainement la meilleure garantie au niveau securité.

En plus du montage qui s'averra long, quand il faudra que ca marche, il y aura toujours qqchose qui bloquera ( un noeud, un emmelage...). De plus, le probleme que tu as rencontrer est a mon avis ailleurs. Tu avais reussi la partie la plus delicate et physique de la remontée a savoir (hisser son torse de l'autre coté du kayak) et malgré tout tu t'es quand meme refflippé... Ton echelle de corde te rendra peut etre l'etape la plus physique un peu moins dur mais tu aurais toujours le meme pb apres.

Comme je commence a te connaitre, je me doute bien que tu vas quand meme essayer ton systeme... il te semblera peut etre efficace...

Mais je ne tient absolument pas a ce qu'un debutant voit ce systeme comme LE systeme qui marche a tous les coups. Je me repete, on peut facilement ( tres facilement par apport a un ponté ) remonter de maniere automome et immédiate dans un SOT. En effet, les gros gabarits sont un peu dasavantagés du fait de l'effort a fournir pour se hisser sur le kayak mais des artifices de ce genre sont a envisager qu'en dernier recours ( qu'apres une demi journée de formation dans un club par exemple)

++

JE sais après coup, que j'ai fait quelques erreurs ...

je suis remonté sur le kayak en le gardant en parallèle entre la houle et moi, comme ça remuait encore assez à ce moment là, et que le KL est plus haut sur l'eau qu'un Scupeur pro, où un Tempo, lorsqu'on est dans l'eau on ne voit pas la houle arriver avant d'être à plat ventre dessus..

Je me suis demandé après coup, comment ce serait passé si toujours kl parallèle à la houle, mais dans l'autre sens, avec la houle dans le dos, si ça m'aurait facilité la remontée, ou fait passer par dessus en cas de mauvaise synchronisation.

Quand à Jean Yves, qui dit qu'il fallait mettre le kayak perpendiculaire, face à la vague, il me fait bien rire, déjà que je n'arrivais pas à le dévier suffisamment pour ne pas suivre la houle, et rejoindre plus rapidement la rive...

Avec un mer à peu près calme, c'est réalisable, mais là...

A l'étale de haute mer début de descendante ... Oui ça pouvait ce faire.

Ce n était pas la première fois que je tombais et remontait, et même si il y avait de la houle on pouvait appeler çà: par mer calme ...
Il y a certaine vidéo de remontée, qui me font sourire, pendant qu'ils y sont, pourquoi ne font ils pas de "démo".... dans une piscine!

Mais quand ça tape, que l'on a du matériel à bord, cannes et épuisette avec leur bouts, pince à poissons, boites à leurres, ancre flottante et autres, que bêtement on à laissé le chariot à l'arrière, qu'il commence à faire froid et que l'on est "bien couvert", c'est pas du tout la même histoire...

Alain.

PS:Ca n'empèche pas, qu'il est toujours bon de s'entraîner sans rien: Le matérel coute trop cher pour que l'on s'amuse...... à le baigner!

alain

contrairement en planche ou en dériveur en kayak on ne dessale pas assez souvent
en planche tu dessales et sais remonté avant de savoir avancer
c'est cet entrainement qui manque en kayak

la position par rapport à la houle c'est important
parallèle à la houle le kayak sera sensible au roulis

pour mettre un kayak perpendiculaire à la houle il faut si tu n'y arrives pas en pagayant avec un bras, te rendre a un bout du kayak peu importe le bout si tu n'a pas de safran et à l'avant si tu as un safran

en faisant défiler le kayak devant toi arrivé au bout le kayak parce que tu dérives moins vite que lui il va s'orienter presque tout seul perpendiculaire à la houle
il faut utiliser ce déplacement le long du kayak pour faire le ménage
quand il est bien orienté tu fais redefiler le kayak devant toi et tu remontes quand tu es à la bonne hauteur

c'est des gestes qui ne s'improvisent pas dans la panique

c'est la méthode utilisée pour redresser un dériveur solitaire qui est moins manœuvrable , plus haut et plus sensible au vent

C' est bien ça le problème !

Eh oui...quand ça tape, eh bien tu restes avec maman au chaud à la maison!

Le problème , c'est que maman me fout dehors !!

Surtout quand la pêche commence à me manquer, que je tourne en rond, et deviens fébrile...

Alain.

PS:Non ,justement jean yves, ce qui m'a étonné c'est qu'une fois dans l'eau je suis resté très calme...

Je suis à 100% d'accord avec Jean Yves et Guillaume : on s'entraine , tout les autres artifice ne servent qu'à galèrer encore plus!
D'abord il faut apprendre à ne jamais tomber quelque soit les circonstances , çà sapprend ,faire les bons gestes et éviter les conneries.
S'entrainer en toute circonstance à remonter sur le kayak , on peut faire des essais avec du matos obsolète (risquer de détruire son matos favori ,c'est un peu stupide! )
Jean Yves a raison, en planche on apprend à remonter dessus en toutes circonstances avant de pouvoir réellement naviguer, en kayak ,c'est l'inverse : on navigue et si on tombe , on s'apperçois qu'on ne sait pas remonetr!
Ce qui prouve une fois de plus que cette division 240 est une parfaite connerie .
Qui est le plus en sécurité , le sportif entrainé et technique sur un kayak de 3.50 ou le parfait débutant sédentaire ,ne connaissant rien à la mer , parfois ne sachant pas nager sur un kayak immatriculé ?

Ben si les gens ne tiennent pas à leur peau c'est dommage, Je pense qu'il faut éviter au maximum de partir seul.

Perso, ma peur c'est d'être trop lourd avec les vêtements mouillés et effectivement on fait tout pour éviter de dessaler.
Du coup je ne sais pas comment m'habiller pas temps froid et pluvieux.
Je tente dimanche sur un lac (vent, froid et pluie) et peut être me mettre au bain tout à la fin ... pour voir

sur cette vidéo le gars maitrise bien sa remontée sur le kayak ... en toutes circonstances
http://www.youtube.com/watch?v=r1TTGvL02sQ

ah ouai là y a un bon !!!

Je pense aussi que ça dépend pas mal de la corpulence et des vetements. Le gars qui pèse 100kg avec des frringues d'hiver trempées, pour remonter dans le kayak sur le coté, bon courage. C'est surement possible, avec un entrainement intensif et une très bonne technique.

Je pense qu'un paddle float dans un coffre ne fait pas de mal en dernier recours. On s'épuise vite, les conditions sont pas toujours bonnes, parfois on dérive vite vers des brisants.. Bref, je m'entraine pour remonter sans pb dans mon SOT, mais je pense que cette année, j'aurais un paddle float qui traine dans un coffre, avec une petite cordelette pour faciliter son accès depuis l'eau.

Je suis d'accord avec Guillaume, il est indispensable de s'entrainer et de savoir remonter dedans, car pour les essais que j'ai fait au printemps, c'est pas aussi facile qu'on pourrait le croire.

Rem,

As tu deja utilisé un paddle float ?

++

Un paddle float ça a pas l'air miraculeux quand même (enfin à première vu et de l'oeil d'un débutant...).

Sinon est-ce que certain on déjà essayé de remonter par l'avant (ou l'arrière mais en général le matos est rangé à l'arrière)? Cela permettrait de garder la stabilité latéral puisqu'on reste dans l'axe du kayak et puis il est relativement aisé (je pense) d'enfoncer le "nez" du kayak dans l'eau pour passer dessus à "cheval" une jambe de chaque côté et ensuite se faire glisser jusqu'au siège.

Non?