Pêcheur devant l'éternel, mais je me soigne

. Tout petiot, à 5 ans mon oncle m'a mis une canne en bambou dans les mains, quelques asticots et roule ma poule. J'ai pas pratiqué régulièrement car la vie en a décidé autrement, mais dès que l’occasion se présentait, j'étais le premier partant. J'ai passé toute mes vacances jusqu'à l’adolescence parmi les marins pêcheurs des Sables, très grand avantages pour les appâts gratos et la frime devant "les estivants" comme disaient les Sablais. C'était aussi l'époque ou il n'y avait pas de port de plaisance, il y avait beaucoup de bateaux de pêches, les odeurs de gasoil et de poisson, que de bons souvenirs. Ont pêchais de grosses anguilles dans le port, ont pêchait à la balance, on prenait de grosses araignée en apnée

Toujours dans la passion du vivant, entouré de mes aquariums d'eau douce tropical, marin tropical et marin d'espèces indigènes....enfin bon je m’égare...et longtemps après, frustré de naviguer avec des voileux/régateurs pas du tout pêcheurs, qui vous proposaient des traines pour des poissons surentrainés et boostés à l'EPO, je suis tombé sur
"la pêche en kayak" ...alleluia, enfin commandant d'un microtanker aussi nomade sur l'eau que sur terre

ça m'a permis de pratiquer de nouvelle technique de pêche que je ne pensais pratiqué que par les geek de la pêche, tellement j'étais attaché à ma vielle canne à brochet en bambou, par l'exclusivité du leurre vivant, de la monture dragovich, du fifise, du vers américain pour la pêche côtière. Les seuls leurres artificielles pratiqués étant la cuillère suissex pour le brocard et la mitraillette en compagnie de mes poteau voileux

. Maintenant comme vous je tripote les LS pour savoir si ils ont assez de sexappeal pour mes futures victimes, je frime avec mes tresses, mon fluorocarbone et ma canne de compétition

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