Mon premier déssalage en kayak a eu lieu lors de la rencontre à Quiberon 2010. Je débutais le kayak

, un peu le samedi matin au club de Pornichet
et j'accompagnais ma moitié, le bien nommé Bergondin.
Autour d'un rocher où une belle vague déferlais, je vois Bergondin se mettre de face et passer la vague. Intrépide

mais ne maîtrisant ni ma vitesse, ni mon kayak, je me lance à mon tour

. Et oui le double effet kiss cool ne s'est pas fait attendre, la vague m'a rejetée... je n'étais pas en osmose ce jour là...
Heureusement la pratique du rétropédalage, apprise lorsque j'étais surveillante de baignade, m'a bien aidée pour m'éloigner de la vague, agrippée à mon kayak ; car derrière le rocher Bergondin ne me voyait plus et n'entendait pas mes appels.

Impossible de remonter dans mon disco, une sacré savonnette pour les novices!
Bergondin finit par se demander où j'étais bien passée et fini par entendre mes sos. Les kayaks mis à couple, j'ai pu enfin me mettre au sec et reprendre mes force. Bon, la prochaine fois, on f'ra moins la maline.
Cette année résolution était prise, il fallait en finir avec le savon de Marseille. Une première tentative, il y a trois semaines environ. Aucun succès. Je m'agrippe,
je tire sur le bras, je me hisse sur le disco et retombe aussitôt de l'autre côté au Grand Dam de Bergondin
Bon appliquons la méthode planche à voile : on tombe et on recommence un maximum de fois pour bien sentir le kayak et son comportement. Et puis, on laisse décanter. On choisit belle journée ensoleillée comme dimanche et on reprend l'exercice. Et là... c'est super de se projeter hors de l'eau, de se hisser et de finir par un glisser, retourner. Bon ça n'a pas l'esthétisme des gymnastes, mais l'objectif est atteind. On est fier de soi et aussi plus confiant.
